Nombreux sont les Français à posséder des poules dans le jardin, un poulailler, et à goûter aux joies de consommer leurs œufs très frais. Mais ces animaux ne meurent pas tous de leur belle mort. Il y a en effet de nombreuses maladies chez la poule.
Les maladies virales
Citons les deux plus fréquemment rencontrées dans le poulailler:
– La bronchite infectieuse :
C’est la maladie la plus courante. Elle attaque les organes de surface. Les signes sont respiratoires, accompagné d’une chute du nombre d’œufs pondus.
– La maladie de Marek :
Cette maladie est la plus fréquente dans les petits élevages, car elle est favorisée par les mélanges de générations d’animaux et l’absence de vide sanitaire.
Cette maladie virale provoque des tumeurs. Les signes visibles sont le dépérissement et des boiteries très marquées. «Il n’y a pas de traitement, prévient Jocelyn Marguerie. Il s’agit d’apporter plutôt un soutien au système immunitaire de la poule avec de la vitamine, D, E».
Les maladies parasitaires
Elles peuvent être internes, avec des vers ou d’autres parasites microscopiques, mais aussi externes avec la présence de poux rouges. Ces insectes se cachent dans l’environnement des poules le jour, et lorsqu’il fait nuit ils pompent leur sang. Celles-ci vont dépérir plus ou moins vite et parfois cela entraîne la mort.
La solution est un traitement antiparasitaire, une fois le diagnostic posé par le vétérinaire. Il faut aussi agir sur l’environnement des volailles, en nettoyant le poulailler avec un détergent, afin d’enlever toute trace de matières organiques.
Le vétérinaire recommande fortement de placer les poules dans un environnement propre et sain afin d’exposer le moins possible ses animaux aux parasites et aux vers. On parle de biosécurité : protection sanitaire et hygiénique. «La difficulté, relève le vétérinaire, est que bien souvent, ces maladies de poules ne sont pas détectables par le particulier, ni sur les œufs.»
Comment se prémunir de ces maladies ?
Il faut nettoyer régulièrement son poulailler et surveiller la propreté. L’hygiène est un élément incontournable. Il faut veiller à la qualité des supports dans lesquels sont distribuées l’eau et l’alimentation.
La qualité de l’eau est primordiale. Il est important de gratter les fientes de poules, et à veiller très régulièrement à la propreté des nids dans lesquels elles pondent. Une à 2 fois par an, il faut procéder à un grand ménage, de la structure (murs, etc.) et du matériel.