Le cacatoès : Comment les élever et en prendre soin

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Originaire d’Australie et d’Indonésie, le cacatoès appartient à la famille des cacatuidés et comporte de nombreuses sous-espèces dont les plus connues sont le cacatoès à huppe jaune, le cacatoès de Leadbeater ou le cacatoès des Philippines.
Extrêmement intelligent, curieux, mais bruyant, le cacatoès est un animal de compagnie de luxe qui demande qu’on lui accorde beaucoup d’attention et de temps pour être épanoui et en bonne santé.
De différentes couleurs en fonction de l’espèce, elle se dresse fièrement dès que ce petit perroquet ressent une émotion. Dotés d’un large bec tranchant comme un rasoir, les plus petits spécimens de cacatoès, comme le rosalbin, mesurent environ 30 cm pour 300 g quand d’autres de leurs congénères, comme le cacatoès à huppe jaune, peuvent atteindre les 60 cm pour un poids avoisinant le kilo.

 

Le cacatoès en captivité ne doit pas être exclusivement nourri d’un mélange de graines. Sa nourriture doit être équilibrée et de bonne qualité pour éviter l’embonpoint. En plus d’une eau fraîche, le cacatoès apprécie les fruits et légumes frais (l’idéal étant de les retirer des mangeoires au bout de 3 ou 4 heures). Ils se régalent de pommes, de poires, de choux ou encore d’épinards. Attention cependant à ne pas leur donner de champignons, d’avocats, de tomates ou de chocolat qui sont toxiques pour eux. Tout comme les sucreries qui font de mauvaises friandises.

Le cacatoès est un oiseau exotique qui supporte mal de vivre seul et d’être restreint dans sa liberté. Idéalement, il lui faut au moins un congénère et la possibilité d’aller et venir à sa guise dans la maison. Cependant, parce que le cacatoès a tendance à tout détruire, il peut être bon de le mettre en cage. Dans ce cas, il faut voir grand, très grand, pour qu’il puisse voler, grimper et courir sans se blesser. Son lieu de vie doit aussi contenir de nombreux perchoirs et des jouets pour lui éviter l’ennui.Le prix d’un cacatoès va dépendre de son espèce. Il faut compter plusieurs centaines d’euros pour les premiers prix, voire plusieurs milliers. Certaines espèces, très rares, peuvent coûter plus de 10.000 €. À cela doit s’ajouter le prix de son habitat, de sa nourriture et des frais vétérinaires qui peuvent vite devenir conséquents avec cet animal très curieux qui touche à tout ce qui lui tombe sous le bec.

 

Le cacatoès, dont la longévité peut atteindre 80 ans, peut être sujet aux maladies communes des perroquets comme la psittacose, le polyomavirus, le paramyxovirus ou la maladie de Pacheco. Mal socialisé, cet animal affectueux peut développer des troubles du comportement comme le picage, des stéréotypies ou de l’hyper dépendance.

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