Comme chez l’Homme, un surpoids important peut raccourcir l’espérance de vie de l’animal et augmenter les risques de diabète, de problèmes urinaires ou cardiovasculaires.
Avant d’atteindre le stade de l’obésité, la prise de poids inhabituelle est le premier facteur à prendre en compte. Or, celle-ci peut avoir plusieurs origines, qu’elles soient hormonales, mentales ou physiques. Dans un premier temps, le chat peut prendre du poids, car il a été stérilisé. L’opération impacte l’appétit de l’animal, qui a plus faim que d’ordinaire. Or, la masse grasse liée à l’alimentation est moins bien répartie que chez les chats non stérilisés. Il est donc recommandé de bien surveiller l’alimentation du chat (mâle comme femelle) après cette intervention.
Dans un second temps, l’alimentation et l’activité du chat sont deux éléments qui peuvent avoir un impact sur son poids. Une nourriture trop abondante ou avec trop de friandises incitera le chat à manger, et par extension à prendre du poids. S’il mange beaucoup, mais ne se dépense pas suffisamment, les graisses vont s’accumuler et le chat va grossir. Enfin, un chat stressé par un déménagement, un événement ou un traumatisme peut prendre beaucoup de poids tant qu’il n’est pas détendu.
Quand un chat est-il considéré comme obèse ?
La barrière de l’obésité chez le chat peut varier en fonction de son âge, d’une potentielle stérilisation, de sa santé globale, mais aussi de sa race. C’est par exemple le cas chez les chats Persan ainsi que les Chartreux, plus sensibles aux variations de poids. Mais chez la majorité des races, l’obésité est diagnostiquée si l’animal est 30 à 40 % plus lourd que son poids dit «de forme».
Pour de nombreuses espèces de chats, le poids moyen se situe entre 3 et 5 kg selon qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. S’il pèse autour de 7 kg, le chat est donc considéré comme obèse.
Si un chat est considéré en surpoids, c’est-à-dire qu’il est 15 à 20 % plus lourd que la moyenne, il faut agir sur son alimentation, mais aussi sur son activité physique. Pour ce qui est de l’alimentation, les vétérinaires recommandent de ne pas dépasser une portion de 50 g de nourriture par jour. Une alimentation mixte, c’est-à-dire moitié croquettes, moitié pâtées est à privilégier.
Des morceaux de courgette crue peuvent aussi être ajoutés à ses repas, car elle est peu calorique. Il faut également inciter le chat à se dépenser davantage en installant des jeux, un arbre à chat, ou en jouant avec lui. Si cela est possible, lui permettre de se promener au grand air peut être un vrai plus.