Alerte à la plante toxique dans les Yvelines. Selon parue lundi 23 octobre, des plants de datura, aussi appelé «herbe du diable», ont été repérés près d’une école et d’une crèche de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, à la fin du mois de septembre. Ils ont été arrachés. Quelques jours plus tard, la même plante a été signalée à Freneuse, une ville à l’ouest de Mantes-la-Jolie, dans un potager associatif.
Surnommé également l’herbe aux sorciers, les trompettes-de-la-mort ou encore l’herbe du diable, le datura est une plante annuelle sauvage herbacée toxique, qui s’installe aussi bien dans les champs que dans des jardins potagers ou les terrains vagues. Elle préfère les contrées aux hivers doux.

Comment reconnaître le datura ?
Avec son port dressé, elle peut culminer jusqu’à deux mètres. Elle est composée de grandes feuilles pouvant mesurer jusqu’à une vingtaine de centimètres, à contour ovale, bords dentés et extrémité pointue. Ses longues fleurs en forme d’entonnoir, qui surgissent au printemps ou en été, sont blanches de la base à la pointe.

Il ne faut pas la confondre avec la tétragone. Les feuilles de cette dernière, dont le port est couché, ont quant à elles une forme de triangle ou de losange, non dentée ne dépassant pas une dizaine de centimètres de longueur et cinquante centimètres de hauteur. Ses fleurs sont de couleur verdâtre à l’aisselle des feuilles.

Est-ce que le datura est toxique ?
De la famille des solanacées, le datura ou herbe du diable ne pose aucun souci s’il est utilisé à des fins d’ornements, pour les massifs. Cependant, d’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), «toutes les parties de la plante sont toxiques et peuvent être à l’origine d’effets sanitaires graves voire mortels». Son ingestion est donc à éviter.

Composée de trois alcaloïdes dérivés de l’atropine, notamment dans ses graines, elle peut entraîner de nombreuses conséquences : des troubles digestifs ou oculaires, un assèchement des muqueuses, une tachycardie, un état d’agitation ou des troubles de la parole, des hallucinations, des malaises, des convulsions, un coma ou un décès.

Dès les premiers symptômes, il est recommandé de prendre contact avec son médecin traitant, un centre antipoison, contacter le Samu (15) ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes.