Exilée à Londres, la chanteuse vient de publier son nouvel album “T.E.O.T. II” mais ce nouveau départ requiert des sacrifices, et elle avoue faire face à des difficultés financières.
Si les Français peuvent se poser la question, c’est que la chanteuse qui cartonnait dans les années 2010 avec ses tubes “Le sens de la vie” ou “A l’international” a tout quitté en 2019 suite à l’échec de son quatrième album “Juste un rêve”. Un disque boudé par le public qu’elle considère même comme « un désastre » et « une grosse catastrophe ».
Après dix années sous le feu des projecteurs, Tal a finalement disparu des radars pour mieux se réinventer. Partie vivre à Londres, la musicienne se fait désormais appeler Taloula et propose un style musical très différent de ses anciens succès populaires. « Je prends des cours d’anglais pour me perfectionner et pour pouvoir écrire toute seule, j’ai des choses à dire » avait-elle assuré aux fans ayant suivi son évolution artistique avant la sortie de son premier EP “The Evolution of Taloula” fin 2021, qui renferme notamment le titre “Keep on Tryin”.
En « totale indépendance », Taloula touche enfin du doigt son rêve. Début novembre, son premier album en anglais, “T.E.O.T. II”, a vu le jour. Un disque élégant aux teintes soul-R&B qu’elle considère comme son « tout premier véritable album ». « Je suis immensément fière de ce long voyage, au cours duquel j’ai complètement transformé ma vie, embrassé l’indépendance et pris en charge tous les aspects de ce projet. Je continue d’y parler du chemin que j’ai parcouru pour avancer vers ma paix intérieure et des obstacles que je peux rencontrer mais avec plus d’assurance, de sérénité et de joie » atteste l’ancienne star des Enfoirés, qui aspire à une carrière plus conforme à ses envies artistiques.
Parvenir à écrire, composer, enregistrer et mixer ces 11 morceaux, comme “M3tamorphin” ou “Danger” en duo avec Jackson Mathod, lui a demandé de nombreux sacrifices et d’efforts, et une implication de chaque instant. « ll fut un temps où je ne pensais pas pouvoir être productrice, mais maintenant je peux dire avec fierté que j’ai produit quelques morceaux sur mon disque » indique la chanteuse, passée par des phases de doutes et d’incertitudes. Aujourd’hui pourtant, Taloula n’éprouve aucun regret quant à ses choix. « Regardez-moi bien galérer ! Je suis riche et je suis en train de devenir pauvre à Londres. C’est mon choix donc j’assume » affirme-t-elle à ses abonnés, prête à franchir un à un les obstacles : « Je lâche pas. Je suis trop déter à vivre de ma passion. Même si ça prendra 10 ans. J’aime ma musique. Until I die ! ».