Patrick Bruel se laisse emporter par l’émotion. Invité de l’émission “Un dimanche à la campagne”, le chanteur a fondu en larmes à l’évocation de sa carrière et la pression qu’il ressent toujours
Le 27 février prochain, c’est à Narbonne qu’il débutera sa grande tournée prévue jusqu’en juin, avec en point d’orgue deux concerts à l’Accor Arena les 14 et 15 mars prochains. L’occasion pour l’artiste de célébrer ses 40 ans de carrière, à travers ses tubes “Casser la voix” ou “Place des grands hommes” mais aussi les morceaux de son dernier album “Encore une fois”, écoulé à 80.000 exemplaires.
Convié dans le dernier numéro de l’émission “Un dimanche à la campagne” sur France 2, avec Alex Vizorek et Katherine Pancol, Patrick Bruel a été invité à regarder la bande-annonce de sa tournée, qui compile les moments forts de ses précédents tours de chant. Ce qui a grandement ému l’artiste qui, lorsque Frédéric Lopez lui a demandé s’il était « moins intranquille » face à« la fidélité du public », a rétorqué : « Non… J’aimerais bien avoir un peu plus de sérénité, d’être un peu plus sûr. De me dire “Bon ça va, tu vois les images, détends-toi”. Non parce que la barre est haute et qu’il faut être à la hauteur des attentes. Si j’ai envie que les gens continuent, il faut que je les étonne. L’amour dure le temps de l’étonnement ».
Citant l’ouvrage de l’écrivain suédois Stig Dagerman, “Notre besoin de consolation est impossible à rassasier”, pour résumer son week-end passé avec Katherine Pancol et Alex Vizorek, le chanteur a indiqué ce que lui a appris la vie : « Que tout est possible, mais c’est surtout que ça va vite, très très vite, et qu’il faut prendre un peu plus son temps et profiter… ». Une phrase qu’il n’a pas pu terminer, car pris par l’émotion, Patrick Bruel a préféré mettre ses lunettes de soleil pour cacher ses larmes.