Mika s’apprête à sortir son nouvel album “Que ta tête fleurisse toujours”, intégralement chanté en français. Il dédie notamment une chanson à son compagnon, très discret, avec “Moi, Andy et Paris”.
Mika sortira ce vendredi son nouvel album “Que ta tête fleurisse toujours”, inspiré par la disparition tragique de sa maman qui l’implorait de ne jamais arrêter d’être créatif.
Emmené par les singles “C’est la vie”, “Apocalypse Calypso” ou “Jane Birkin”, le disque renferme aussi une chanson, “Moi, Andy et Paris”, qui évoque sa relation avec son compagnon Andreas Dermanis, surnommé Andy.
Surprise, il ne s’agit pas d’une chanson d’amour, mais de rupture ! Mika nous a expliqué pourquoi. « Nous, ça fait 18 ans qu’on est ensemble, et je crois que chaque grande histoire d’amour si vous voulez, ou long-terme, est formée de beaucoup de ruptures. Quand on réussit à faire un pont avec une grande rupture, ça devient une force, comme si c’était des muscles. Le plus on arrive à en former, le plus on pourra peut-être y résister » assure celui qui a « besoin de piquant » au quotidien pour garder la flamme intacte. Alors que son compagnon n’aime pas du tout être dans la lumière, et estime que le métier de son amoureux prend trop de place pour qu’ils puissent devenir parents par exemple, Mika pourrait-il tout arrêter afin de se focaliser sur sa vie privée ? « Tout arrêter, je ne sais pas ce que c’est » confesse l’artiste à notre micro, lui qui a « commencé très jeune » ce métier, à l’âge de huit ans !
Et l’interprète de “Yo Yo” est lucide sur son activité et son besoin vital de créer. « Mon système de valeur pour moi-même, et c’est horrible de le dire, est aussi connecté au fait que j’aime mon travail et que je veux le faire » confie Mika en toute honnêteté, et il ne se voit pas du tout mettre un terme à sa carrière par amour : « Tout arrêter pour une vie privée ce serait impossible car la vie privée souffrira. Je serai complètement intolérable ». Cependant, à 40 ans, le chanteur n’est pas contre ralentir un peu dans les années à venir : « Il faut trouver un équilibre, et peut-être que je ne l’ai pas trouvé pour l’instant. Peut-être que c’est un challenge pour le futur… ».