Lara Fabian est de retour avec le single “Ta peine”, co-écrit avec Slimane, qui annonce l’arrivée d’un nouvel album. « On est dessus, c’est en cours. J’ai d’autres chansons déjà bien sûr, on a écrit d’autres trucs, mais si on veut dire des choses qui font sens, ça prend du temps. J’ai encore pas mal de choses à dire sur la transmission, sur ce qu’on peut devenir, sur cette lumière que l’on peut faire le choix de contacter plutôt que l’ombre. Les humains, on est tous hypersensibles, on a tous des parcours un peu cabossés. Tous ! Parfois, on peut ouvrir la porte sur quelque chose de très sombre. Quoi d’autre est possible ? C’est ce que je me dis toujours » confie la chanteuse en interview , elle qui revient en force sur nos écrans, notamment en renouant avec la troupe des Enfoirés pour le spectacle 2024, qui vient d’être diffusé sur TF1.
Durant son marathon promotionnel, Lara Fabian a répondu aux questions d’Eric Dussart dans l’émission “On refait la télé” sur RTL. L’occasion pour la chanteuse de revenir sur une interview qui lui a « fait de la peine ».
« Je commence par laquelle ? » a ironisé l’interprète de “I Will Love Again”, qui a été victime d’un « bashing médiatique sans précédent » à ses débuts, avant de citer un entretien avec Thierry Ardisson et Laurent Baffie, qu’elle surnomme « le fou du roi ». Le journaliste précise avoir revu la séquence issue de “Tout le monde en parle”, qu’il juge d’une « violence rare ». Et Lara Fabian confirme : « Aujourd’hui, ce serait interdit. A l’époque, il y avait un droit de violence en toute impunité. A n’importe qui, il n’y a pas que moi qui ai vécu ça. C’était extrêmement violent, c’était totalement injuste surtout. Ça ne prenait de racines de nulle part ».
Car Thierry Ardisson et Laurent Baffie soulignaient notamment la fluctuation de poids de Lara Fabian durant cette entrevue datant de 2005.
Ainsi la future coach de “The Voice Kids” a pris sur elle. « J’ai pas le choix à ce moment-là » analyse Lara Fabian, très lucide sur le piège qui lui est tendu : « Je vois bien que de toute façon je n’ai pas les armes pour me battre ou pour répondre. Non pas que je n’avais pas la répartie, mais je vois que ça ne sert à rien. Le mec en face, c’est un SNIPER, il est payé pour m’abattre. Donc même si je sors toutes les cartes que je peux avoir à l’esprit, j’ai perdu d’avance ».
Ciblée aussi par l’émission satirique “Les Guignols”, Lara Fabian n’a cependant jamais voulu tout arrêter. « Ça aurait voulu dire que j’arrête de faire de la musique et d’être qui je suis. C’est pas possible » confesse l’artiste, qui a cependant traversé ces épreuves avec douleur : « Face à cette violence-là, il y a eu des moments, je ne vous le cache pas, où j’étais super mal, où je rentrais chez moi en petits morceaux ».