Un Nouveau Genre de Héros
Anzu fait irruption dans le paysage animé sans magie ni mystère. Ce chat errant, devenu chat-fantôme d’un monastère japonais (appelé bakeneko), navigue loin des figures de sagesse telles que Totoro. Conduit sans permis son scooter, équilibre les petits boulots et les petites arnaques, tout en aspirant à une vie de simple plaisir, Anzu bouscule les conventions.
Une Intrigue Lumineuse et Colorée
À travers un visuel lumineux et coloré, le film plante le décor d’une histoire poignante où une jeune fille cherche à retrouver sa mère morte, délaissée par son père. Mais le véritable intérêt réside dans la compagnie d’Anzu, ce personnage anti-système, dont l’effronterie détonne tout au long du récit.
Un Anti-Héros Attachant
Malgré une troisième partie plus programmatique, marquée par un voyage en enfer et des affrontements contre des démons-yakuzas, l’attrait du film est de passer du temps avec Anzu. Il incarne une rébellion tranquille contre les odes à l’effort et au dépassement de soi, préférant une approche plus décontractée.
Conclusion
Anzu réussit là où beaucoup échouent : il installe durablement son personnage dans nos esprits sans conformisme. En défiant les codes des grands récits animés, ce bakeneko se distingue comme une alternative rafraîchissante face aux productions des grands studios. Anzu vit désormais dans nos têtes, sans payer de loyer.