Une Adaptation Prometteuse
Clovis Cornillac porte à l’écran le roman “Couleurs de l’incendie” de Pierre Lemaitre, faisant preuve d’une ambition cinématographique populaire. Cette ambition est particulièrement appréciée, même si quelques maladresses subsistent au fil de la narration. Dans un souci d’authenticité, la scène d’ouverture, bien que stylisée, rappelle le lancement du film “Au revoir là-haut” de Dupontel, un choix qui a suscité des attentes contradictoires.
Une Intrigue Riche en Rebondissements
Le récit suit Madeleine Péricourt, interprétée par Léa Drucker, qui hérite d’un empire financier, mais est confrontée à des événements tragiques après la tentative de suicide de son fils. La narration, riche en trahisons, explore la descente de son personnage dans la ruine, tout en soulignant le proverbe que la vengeance est un plat qui se mange froid. La ténacité de Madeleine face à ces défis se révèle captivante pour le spectateur.
Une Réalisation Soignée
La mise en scène de Cornillac est à la fois discrète et élégante, loin des excès de l’ouverture. Les acteurs s’illustrent, en particulier Léa Drucker, qui incarne un personnage complexe, et Benoît Poelvoorde, magistral en amoureux transi devenu traître. “Couleurs de l’incendie” arrive ce dimanche sur France 2, conseillé non seulement aux fans de la première adaptation, mais aussi à tous ceux qui apprécient un cinéma engageant et bien construit. L’œuvre témoigne d’une ambition noble et réussie, réaffirmant l’aisance de Cornillac dans le domaine du cinéma populaire.