Fille de la princesse Stéphanie de Monaco et de Jean-Raymond Gottlieb, Camille Gottlieb a vu le jour le 15 juillet 1998 sur le Rocher. Aujourd’hui âgée de 25 ans, la jeune femme, qui n’entre pas dans l’ordre de succession au trône monégasque, car ses parents ne se sont jamais mariés, semble envisager l’avenir sereinement.
“J’ai un copain, mais je ne le montre pas. Je ne le veux pas. Je ne dis rien sur lui parce que, pour l’instant, je suis bien comme ça avec lui”, souligne-t-elle.
Il y a quelques mois, Camille Gottlieb a vu son demi-frère Louis Ducruet (qui a pour père Daniel Ducruet) accueillir son premier enfant avec son épouse Marie. La jeune femme est donc désormais l’heureuse tante d’une petite fille baptisée Victoire.
“Je pense que ma mère a raison quand elle dit qu’un(e) enfant ne peut pas avoir d’enfant. Je suis encore un peu une enfant dans ma tête. Mais avant mes 30 ans, j’aimerais bien”, reconnaît Camille Gottlieb. Au cours de ce même entretien, la fille de Stéphanie de Monaco revient aussi sur l’une des périodes les plus difficiles de son existence, lorsqu’elle accumulait les doutes. “Je ne savais pas ce que je voulais faire. Je n’étais pas bien, pas bien du tout même. Je n’ai jamais fait de crise d’adolescence. J’ai toujours énormément reçu d’amour de mes parents. Ils étaient plutôt cool. Ils me faisaient confiance. En revanche, ils m’ont toujours répété droit dans les yeux : ‘Si tu nous trahis une fois, c’est fini’. Je n’ai jamais voulu tenter le diable. Je n’ai jamais fait de grosses bêtises parce que je n’en voyais pas l’utilité. Je pouvais râler, faire quelques caprices, mais rien de plus. Et à un moment, je ne sais pas pourquoi, je ne me suis pas sentie bien. Émotionnellement, j’étais perdue. Je ne savais plus qui j’étais”, explique Camille Gottlieb.
“J’ai consulté un psychiatre. Il m’a aidée à comprendre pourquoi j’avais ces crises d’angoisse. J’ai passé des examens. On s’est rendu compte que j’avais un Quotient Intellectuel (QI, ndlr) supérieur à la moyenne et j’ai été diagnostiquée TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ndlr), avec une hypersensibilité. Aujourd’hui, je me sens mieux, beaucoup mieux. (…) Je pense que le pire sentiment qui existe, c’est de ne pas trouver son identité. Mes parents m’ont beaucoup aidée, ma famille aussi. Je n’ai pas honte de raconter cette période de mon existence : elle m’a permis de devenir la femme que je suis aujourd’hui”, conclut finalement la nièce d’Albert de Monaco, qui se trouvait à ses côtés le week-end dernier pour la 74e édition du Gala de la Croix-Rouge Monégasque, en présence de Charlene de Monaco