S’il a toujours pris soin d’inclure une dimension sociale dans ses albums, l’artiste de 64 ans a ressenti le besoin de dire des choses vraies sur son dernier disque “Encore une fois”, à la dimension empathique.
Patrick Bruel ne se voit pas comme un porte-parole. « J’aime avoir un rôle de passeur ou de transmetteur. Le rôle de porte-voix est peut-être un peu exagéré… Je ne me sens pas être un porte-parole et surtout pas un donneur de leçons. Mais si je peux transmettre, oui ! Si je peux aider, influencer ou déclencher une envie ou quelqu’un qui a une vocation et qu’il ne le sait pas, oui bien sûr !
C’est très gratifiant pour l’un comme pour l’autre » répond l’acteur et musicien, dont le plus jeune fils, Léon, suit ses traces et vient de publier son premier clip. Alors que les dates de sa tournée 2024 sont déjà en vente, avec en ligne de mire deux concerts à l’Accor Arena de Paris les 14 et 15 mars prochains, Patrick Bruel a choisi pour l’été un nouvel extrait de son album. Après “Encore une fois” et “L’instit”, en clin d’oeil à l’ancienne profession de sa mère, l’artiste a jeté son dévolu sur le titre fraternel “Ce monde-là”, écrit par Félix Gray.
Sur un petit air de guitare effréné, Patrick Bruel chante une société cosmopolite en perte de repères, faite de disparités et de contrastes. Mais il suffit parfois d’une étincelle, d’une rencontre, pour bouleverser un destin. Une idée que le chanteur met en scène dans son nouveau clip, où des femmes et des hommes anonymes avancent le visage recouvert d’un foulard, aveuglés. Patrick Bruel sauve alors une personne, qui va faire de même et sortir un autre inconnu de sa transe, jusqu’à ce que tout le monde, par élan de solidarité, finisse par danser et chanter ensemble. A noter qu’un appel aux figurants avait été lancé avant le tournage, pour permettre aux fans d’y prendre part.