Julien Doré brille dans la série “Panda”, beau succès d’audience sur TF1.Il se confie sur son retour en musique et si, comme Slimane, il pourrait participer un jour à l’Eurovision ?
Depuis jeudi soir, le public a pu découvrir Julien Doré dans le rôle de “Panda” dans la série du même nom sur TF1. Et avec un gros succès à la clé puisque 5,5 millions de téléspectateurs ont suivi les deux premiers épisodes. Pour le chanteur, il s’agit d’une « nouvelle aventure » dans sa carrière.
l’artiste s’est aussi confié sur son retour en musique, sa grande tournée prévue en 2025 et surtout une question épineuse : serait-il prêt à représenter la France à l’Eurovision un jour ? « Je l’avais pas mis dans le CV ! J’en rigole, mais en même temps ça doit être une charge mentale, stressante. Au delà de la vanne, ça remue un sacré bordel. De défendre, de porter au travers d’une chanson le symbole du pays dans lequel tu es, c’est quand même très spécial » répond-t-il à notre micro, alors que Slimane sera à Malmö en mai prochain avec sa chanson “Mon amour” : « Et en plus cette pression absolue qui est que quoiqu’il arrive tu finis toujours derrière… ».
S’il avoue n’avoir « jamais pensé » à l’Eurovision, Julien Doré n’est pas forcément emballé par l’idée : « Ça doit être un truc hyper stressant, je préfère même pas y penser. Pour le coup et pour être très honnête, jamais on ne m’a abordé là-dessus ou proposé cette chose-là, que j’aurais pu refuser ou accepter ». Très populaire en France, l’interprète de “La fièvre” a du mal à considérer que l’Europe entière peut le juger sur une seule chanson : « Moi, je suis terrorisé quand je fais une promo, quand il y a une caméra, je transpire, je tremble. Mais aller chanter une chanson devant des millions de gens dans le monde entier… Moi, je n’ai pas envie qu’on se foute de ma gueule en Suède, je préfère qu’on ne me connaisse pas en Suède. (…) Il n’y a aucun moment, je pense, où t’en as rien à foutre de cette pression-là. Puis j’ai pas envie qu’on me juge à d’autres endroits, je préfère juste qu’on ne sache pas que je suis là. Rien que de l’évoquer ça me stresse alors qu’on ne m’a rien demandé ! ».
Pour Julien Doré, tout ce barnum que représente l’Eurovision lui rappelle un documentaire sur Miley Cyrus et « le moment où elle apprend qu’elle doit participer au Super Bowl ou un truc comme ça » : « En même temps, c’est fabuleux comme nouvelle, et tu ressens ce poids que parfois nous on connaît pour des choses bien plus minimes. Je connais ces yeux-là, cette vague en soi. Quand on dit à quelqu’un “J’aimerais que ce soit toi pour l’Eurovision”, ce truc qui doit t’envahir… Moi je pense qu’aujourd’hui je serais terrorisé de vivre ça ». « C’est quand même fou qu’on ait passé autant de temps à parler de l’Eurovision » conclut-il avec humour à notre micro !